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La CEEAC et l’UNESCO veulent revisiter leur accord de coopération

Libreville (Rép. Gabonaise), le 17 novembre 2020– On s’achemine inéluctablement vers la révision de l’Accord de Coopération entre la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture(UNESCO).

Une vue de la séance de travail

C’est du moins ce qui ressort des échanges fructueux que le Président de la commission de la CEEAC son Excellence Gilberto Da Piedade Verissimo et le Directeur Régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale SEM. Khaled Salah viennent d’avoir en fin d’après-midi en présence de leurs collaborateurs immédiats.

Les raisons sont toutes simples et fondées : Le passage de la CEEAC du Secrétariat général à une Commission a fait naître d’autres impératifs et d’autres aspirations au sein de l’organisation sous régionale. De même, les mutations qui s’opèrent dans le monde n’épargnent pas l’Afrique centrale qui rêve aussi d’un développement dans tous les secteurs de la vie humaine et au sein de toutes les couches sociales.

Cependant une constante est à relever, c’est le souci de remettre la jeunesse sur la sellette avec des projets dans divers secteurs.

Une vue des participants

Pour le Président de la Commission de la CEEAC, il faut (01) relancer les jeux d’Afrique centrale, (02) donner à la biennale de Luanda une vraie dimension régionale afin que l’Afrique centrale soit bien représentée, (03) les questions de paix, de sécurité, d’éducation et de formation doivent figurer en bonne place dans le nouvel Accord de Coopération.

Pour emboiter le pas, le Directeur Régional de l’UNESCO a évoqué l’employabilité des jeunes comme priorité du bureau régional.  Les jeunes manquent d’opportunités et deviennent vulnérables vis-à-vis des milieux terroristes qui les recrutent à tour de bras. L’autre priorité c’est l’industrie créative et culturelle au bénéfice de la jeunesse. « Les jeunes ont la créativité, le potentiel et la capacité nécessaires de changer les choses – pour eux-mêmes, pour leurs sociétés, et pour le reste du monde. », a-t-il précisé.   L’UNESCO entend donc autonomiser les jeunes en les aidant à travailler ensemble pour encourager l’innovation et les changements sociaux, participer pleinement au développement de leurs sociétés, lutter contre la pauvreté et l’inégalité, et favoriser une culture de la paix.

Photo de famille

L’UNESCO n’entend pas se limiter là, elle veut contribuer à la recherche des solutions à la crise anglophone au Cameroun, aux changements climatiques, au problème d’accès aux énergies renouvelables. Elle veut combattre le discours de haine en milieu jeune dans les réseaux sociaux.

Tout ceci justifie la nécessité de revisiter le cadre de coopération en vue de le densifier et de l’arrimer aux besoins et aspirations des populations, comme l’ont souligné le Commissaire à l’Environnement, Ressources naturelles, Agriculture et Développement rurale SE. DR Honoré Tabuna et la Commissaire à la Promotion du Genre, Développement social et humain SE. Madame Yvette Ngandu Kapinga.

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