Libreville(Rép. Gabonaise), le 19 mars 2021– La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) et l’organisation internationale du Travail(OIT)procèderont à la signature ce vendredi 19 mars 2021 de l’Accord de coopération entre les deux organisations en visioconférence.
Cette cérémonie officielle a été présidée par S.EM. L’Ambassadeur Gilberto Da Piedade VERISSIMO, président de la Commission de la CEEAC, assisté de Madame la Commissaire KAPINGA Yvette-NGANDU en charge du Département Promotion du Genre, Développement Humain et Social ; et l’OIT a été représentée par Madame la Directrice du Bureau de Kinshasa, Madame Maiga Aminata.
La tenue virtuelle de cet évènement n’a écorné en rien le caractère solennel de la cérémonie.
Quatre intervenants se sont succédés tour à tour, notamment, la directrice de l’OIT Bureau de Kinshasa, madame Maiga Aminata, le Président de la Commission de la CEEAC son Excellence Gilberto Da Piedade VERISSIMO, l’Expert en charge de la jeunesse, du sport et de l’emploi des jeunes Monsieur Maxime Aké et la Commissaire KAPINGA Yvette-NGANDU en charge du Département Promotion du Genre, Développement Humain et Social.
Tous les intervenants ont magnifié la coopération entre la Commission de la CEEAC et l’Organisation internationale du Travail et réaffirmé leur volonté indéfectible d’user de toute leur expertise pour la mise en œuvre de cet Accord de coopération.
La mise en œuvre de ce nouvel accord qui est assorti d’un plan d’action et du recrutement d’un agent de liaison du BIT auprès de la CEEAC, témoigne de la volonté des deux organisations d’accélérer l’appropriation et la maîtrise des instruments internationaux pour la promotion du travail décent dans les Etats membres de la CEEAC, à privilégier le dialogue social en vue de créer un environnement économique et social propice à l’éclosion des écosystèmes dynamiques d’entreprenariats jeunes.
Cet Accord constitue en outre un outil de promotion du dialogue social et de renforcement des instruments du système du marché du travail et de la mobilité des travailleurs encadrée par des mécanismes connus et harmonisés de reconnaissance des qualifications et des compétences.
La problématique de l’emploi revêt à cet effet, un intérêt particulier pour l’équilibre socioéconomique des Etats membres. D’autre part soucieux de promouvoir des solutions appropriées, les deux Institutions se sont résolument engagées dans la promotion des instruments, mécanismes et protocoles à mettre en œuvre dans un cadre tripartite pour relever les défis liés au chômage, au sous-emploi et partant à la lutte contre la pauvreté en Afrique Centrale. C’est une démarche en étroite adhésion avec l’agenda 2030 du système des Nations Unies et l’agenda 2063 de l’Union Africaine « l’Afrique que nous voulons » et qui s’inscrit en droite ligne avec les missions de la CEEAC, à savoir « faire de la zone Afrique Centrale, une région économiquement prospère avec des citoyens bien formés et ayant un indice de développement élevé (IDH) ». C’est aussi l’engagement pris par le Président de la Commission de la CEEAC durant les cinq années de son mandat. « Le rêve d’avoir une jeunesse impliquée inventive et novatrice est encore possible. Il nous appartient donc de mettre ensemble nos efforts à tous les niveaux pour y parvenir », n’a cessé de marteler l’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO.
Mais ce défi ne peut s’accomplir que si la promotion du travail décent des jeunes qui sont les citoyens de demain est effective.
Il est à noter que cet accord de coopération (MoU) abroge celui signé entre les deux Institutions le 10 mai 2006 à Paris.
Allocution du Président de la Commission de la CEEAC lors de la Cérémonie de signature du MoU
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