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XVIII ème SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE

Ouverture ce matin du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement

Libreville (République Gabonaise), le 27novembre 2020–  Sur convocation du Président en Exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale(CEEAC), Président de la République Gabonaise, son Excellence Ali Bongo Ondimba, Libreville accueille ce vendredi 27 novembre 2020,  la XVIIIème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale(CEEAC).

SEM Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO Président de la Commission de la CEEAC et SEM Pacôme MOUBELET BOUBEYA Président du Conseil des Ministres

 Cette première rencontre en présentiel des Chefs D’État de la CEEAC marque un tournant historique dans la vie de la Communauté. Cette rencontre se tient d’une part, huit mois après le déclenchement de la pandémie de la Covid-19 qui a bouleversé le calendrier de tous les évènements dans le monde entier et d’autre part, elle consacrera le début de la deuxième phase de la Réforme Institutionnelle de la CEEAC commencée en 2015. Et c’est au cours de cette XVIIIème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement que l’actuel Président en exercice de la CEEAC SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise passera le témoin à son homologue et frère SEM. Denis Sassou Nguesso. Président de la République du Congo.

Une vue des participants

Dès l’entame des travaux, les Chefs d’Etat et de gouvernement suivront l’allocution du Président de la Commission de la CEEAC, SEM Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, suividudiscours d’ouverture du Président en exercice de la CEEAC, SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise.   Après la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’État et de gouvernement plancheront sur l’ordre du jour de la réunion. A savoir :

Le rapport du Conseil des Ministres ;

L’adoption des recommandations et Décisions ;

La Déclaration sur la situation en République Centrafricaine ;

Puis la passation de pouvoirs entre les Présidents en exercice sortant et entrant.

Un communiqué final marquera le clou des travaux de la XVIIIème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC.

Signalons que ce sommet des Chefs d’État et de gouvernement qui s’ouvre aujourd’hui a été précédé d’une réunion des experts en visioconférence, du 19 au 21 novembre 2020, puis de deux Conseils des Ministres, l’un en visioconférence, le 23 novembre 2020, et l’autre en présentiel, hier le 26 novembre 2020 à Libreville.

Une vue des participants a la Cérémonie d’ouverture

Dans son allocution de bienvenue au Conseil des Ministres d’hier, le Président de la Commission de la CEEAC est revenu sur l’importance de mettre en œuvre de manière intégrale la réforme ce qui implique la mise à disposition de l’organe exécutif des moyens nécessaires, car a-t-il déclaré, « on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ». Le Président de la Commission s’est engagé une fois de plus à imprimer une culture de la performance et des résultats au sein de la Commission, puis une culture de la créativité et de l’innovation. L’ambassadeur Gilberto Da Piedade Verissimo a ensuite rappelé les principes cardinaux qui devraient baliser le chemin de l’intégration régionale, à savoir, l’unité, la solidarité, la complémentarité et la non indifférence. Pour cela, le Président de la Commission a appelé à parler d’une seule voix et à agir comme un seul acteur. Il a ainsi proposé l’organisation des états généraux de l’intégration et la publication à intervalles réguliers d’un état de l’intégration dans la région d’Afrique centrale. Il a une fois e plus clamé son attachement au panafricanisme dont « la flamme demeure vivante et remet sans cesse sur la route de sa réalisation… »

Dans son discours d’ouverture, le Ministre gabonais des Affaires Étrangères, Président du Conseil des ministres de la CEEAC a réitéré son appel à la relance et à l’approfondissement de l’intégration en Afrique centrale qui doivent s’accompagner d’une volonté politique capable de surmonter la tentation du « souverainisme exacerbé », afin de donner place à une vision de la souveraineté compatible avec un projet d’intégration communautaire avancé faisant appel aux principes d’unité, de solidarité, de complémentarité et de non indifférence.

De tout ce qui précède, l’espoir de voir la CEEAC marqué un pas décisif et un bond qualitatif est désormais permis.

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